DECLARATION DE LA COMMISSION EXECUTIVE CONFEDERALE CGT-FO DU 20 DECEMBRE 2001


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RIEN NE FERA TAIRE LA CGT-FO

 

  Consciente qu'il n'y a pas de hasard mais des nécessités, la commission exécutive confédérale de la CGT-FO dénonce la campagne menée à l'encontre de la confédération et de son secrétaire général sur la base d'un article paru dans le journal Capital et relayé par une certaine presse.
Ce n'est pas la première fois, depuis sa création, en 1947, que l'organisation syndicale et son secrétaire général sont publiquement attaqués.
Pour la dernière période ce fut par exemple le cas dans le cadre du Plan Juppé et de ses suites, et à l'occasion des prud'homales de 97.
En l'occurrence, il est pour le moins surprenant qu'un problème interne de travail - comme il en existe dans toutes les organisations - fasse l'objet, dans certains médias, d'un large traitement au parfum de scandale.
Soulignant son attachement indéfectible à la liberté et à l'indépendance syndicale, la CE confédérale réaffirme que les pressions ou manipulations, d'où qu'elles viennent, ne détourneront pas la CGT-FO de sa mission de défense et de représentation des intérêts matériels et moraux des salariés actifs, chômeurs ou retraités.
Rien ne fera taire la CGT-FO.
Face à un patronat qui revendique un rôle politicien pour mieux remettre en cause les droits et garanties collectifs et individuels, face à des pouvoirs publics de plus en plus soumis à la logique du libéralisme économique, FORCE OUVRIERE entend affirmer haut et clair ses revendications, y compris pendant la période électorale.
Les revendications et mécontentements sont nombreux, qu'il s'agisse des retraites, de l'assurance maladie, de l'assurance chômage, de l'emploi, des salaires et du service public, autant de thèmes qui étaient au cour de la journée du 16 octobre 2001 et qui demeurent pleinement d'actualité.
Dans ces conditions, la CE DE FORCE OUVRIERE, tout en décidant d'interjeter appel de la décision du Conseil des prud'hommes de Paris et en réaffirmant son soutien au bureau confédéral et à son secrétaire général, décide :
- d'intensifier immédiatement son action d'information et de mobilisation des salariés actifs, retraités et chômeurs, pour la défense du salaire différé, qui constitue le fondement de la protection sociale et de la solidarité entre actifs et inactifs,
- de lancer, dès le début 2002, une pétition nationale pour le maintien de la sécurité sociale et des systèmes de retraite et le rétablissement de l'ARPE,
- de soutenir, dans l'immédiat, toutes actions initiées par des structures FORCE OUVRIERE et d'en organiser la coordination.
 
Adoptée à l'unanimité
Paris, le 20 décembre 2001

 

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