La palmeraie d'ELCHE

Dans les murs de la ville d'ELCHE existe la plus belle palmeraie d'Europe (13000m2), comptant entre 300000 et 400000 le nombre de ses arbres.

Ils appartiennent à l'espèce Phoenix Dactyliféra, c'est à dire palmier-datiers commun. Il faut chercher son origine chez les Phéniciens qui, par le passé, colonisèrent cette région de la Méditerranée. L'aménagement, l'ordonnance de sa culture et le système d'irrigation remonte à l'époque de la domination arabe.

L'importance de la palmeraie d'ELCHE est évidente étant donnée qu'elle constitue un parc naturel unique sur notre continent : La beauté de son paysage et sa singularité botanique fait qu'elle est universellement reconnue, son intérêt écologique étant de plus en plus important.

La durée de vie des palmiers oscille entre 200 et 300 ans, ceux-ci atteignant des hauteurs de 30 mètres. Il existe des palmiers mâles et femelles. Leur fruit (la datte) mûre en décembre est très savoureux et de grande valeur énergétique. Leur branche (les palmes) quand elles grandissent privées de lumière prennent une coloration blanche-jaunâtre et sont utilisées le dimanche des Rameaux. Les palmiers destinés à produire la palme blanche sont reconnaissables à leur cîme rassemblée en cornet afin d'éviter que la lumière n'atteigne les branches qui vont naître dans l'année.

Pour le dimanche des Rameaux, ELCHE fournit en palmes toutes les églises du pays. D'où le nom de Jérusalem espagnol que l'on donne souvent au villes. On rappelle aux athées et mécréants, que pendant les Rameaux, on recouvre le sol des églises avec des palmes, en souvenir de l'entrée de jésus dans Jérusalem.

Les palmiers furent plantés par les Carthaginois mais ce sont les Arabes, avec leurs techniques d'irrigation très inventives qui les ont développés.

 

Dans ce jardin botanique, au cœur de la palmeraie, on découvre des cactus, bougainvillées, orangers, citronniers, et palmiers à plusieurs troncs. Il ne faut absolument visiter à l'entrée de la palmeraie, la reproduction de la célèbre "dame d'Elche", mystérieuse sculpture d'influence phénicienne.

Le jardin du curé (El hurto del cura)

Situé dans ce cadre singulier et à l'intérieur même de l'enceinte urbaine du ELCHE millénaire, le jardin du curé est en quelque sorte le creuset où se sont mêlés à la fois le soin exquis du cultivateur levantin pour sa terre et l'inclinaison naturelle qu'ont pour la beauté les habitants de cette terre lumineuse. Il compte une superficie de 13000 m2 et à l'intérieur vivent près de 1000 palmiers qui sont les véritables habitants de l'enceinte.

En plus de palmiers poussent dans le Jardin du Curé d'autres cultures typiques de la partie méditerranéenne espagnole, comme des citronniers, des orangers, des caroubiers et des jujubiers, ainsi que d'autres plantes de climat subtropical qui, à travers le temps ont petit à petit confectionné une belle collection de plantes provenant de lieux les plus exotiques.

Le curée Castaño

A ELCHE, il est très fréquent que l'on donne aux jardins de palmiers le nom de personnages ou circonstances ayant un rapport avec eux. Dans notre cas, le Jardin du Curé doit son nom à José Maria Castaño, prêtre d'ELCHE. Le jardin commença a être connu alors que lui en était propriétaire.

La maison et la chapelle

La maison actuelle, restauré et agrandit en 1940, conserve des traits de l'architecture typique de cette région. Les arches du large porche (sous l'ombre de laquelle s'effectue des travaux de sélection des dattes) sont soutenues par des colonnes qui, en fait, sont des troncs de palmiers.

Les poutres également sont des planches du même matériel. Adossé à la demeure se trouve la chapelle qui fut le presbytère du jardin. Le pied de l'autel, est en baroque authentique, style populaire du 18 ème siècle et le recouvrement est en gré de MURCIE.

La coiffeuse de la dame

En face de la façade de la maison, il existe une allée entre les palmiers appelée "tunnel de la Salomonienne" nommée ainsi car existait au même endroit un célèbre palmier, dont les feuilles ou"tabalas" adoptaient la même forme hélicoïdale que le fût de la colonne torse. A la gauche, en suivant ce tunnel, on peut admirer un bassin surplombé d'une reproduction, grandeur nature, de la dame de ELCHE trouvée dans la ferme "La Alcudia" de cette ville en 1897.

Chemin de l'Impérial.

En se plaçant à nouveau à la porte d'entrée et en même temps en lui tournant le dos, on rencontre une autre allée entre les palmiers. A sa gauche se trouve un petit bassin dominé par le buste de l'écrivain Garcia Sanchiz, œuvre de Mariano Benlliure et une parcelle où existent une grande variété de différentes espèces de palmiers originaires d'autres lattitude et qui sont parvenues à s'adapter au sol. A la droite de cette allée, on peut voir ce que fut le jardin potager d'où le cultivateur se fournissait en fruit set légumes d'usage commun. On peut voir une palmeraie portant en légende le nom "Capellan Castaño" (chapellain Castaño), dont le prêtre réservait les dattes pour son usage personnel quand il vendait la récolte.

Le palmier impérial

On le trouve à la droite de cette allée derrière le jardin potager. Encadré d'une large rotonde, il est à l'origine de la réputation de ce jardin. Il doit son nom à l'impératrice Elisabeth d'Autriche (sissi) à qui l'a dédié le "Capellan Castaño" quand elle visita le jardin en 1894.

Ce palmier est unique par sa splendeur, et sa rareté repose sur le fait que ses rejetons qui généralement naissent pour cette espèce au pied des éléments jeunes (forme de reproduction naturelle végétale) surgissent dans ce cas avec une singulière synchronisation de temps et de hauteur, formant ainsi le grand candélabre végétal qu'il est aujourd'hui, et qui constitue un spécimen réellement rare dans la famille des palmiers.

Le formidable candélabre végétal à 8 bras que l'on peut admirer aujourd'hui dépasse un poids de 10 tonnes, s'alimentant exclusivement de la sève que lui fournit le tronc paternel. Il a environ 150 ans : c'est donc un exemplaire encore relativement jeune.

Buste de Juan Orts Roman

Il regarde le palmier impérial depuis sa face Ouest. Il fut le propriétaire du jardin depuis 1940 jusqu'à sa mort en 1958 tout en étant chroniqueur de la ville, académicien correspondant des beaux-arts, spécialiste érudit d'ELCHE, ses palmeraies et son mystère. A lui, le Jardin du Curé doit une grande partie de sa renommée actuelle.

D Jaime le Conquérant

Son buste se trouve dans la partie Nord de la rotonde centrale. Il fut le conquérant de la ville d'ELCHE aux arabes au 13 ème siècle. Il fut le premier à interdire d'arracher les palmiers.

L'impératrice Elisabeth

La face du palmier impérial se poursuit par une autre allée entre les palmiers connus comme le " le tunnel des infants ", nommé ainsi en souvenir des fils d'Alphonse treize qui visita le jardin en 1905. A sa gauche se trouve un petit buste dédié à l'impératrice citée ci-dessus.

Autres raretés

En suivant ce tunnel des infants, on peut admirer différents parterres garnis d'étranges exemplaires botaniques. Il existe d'autres palmiers à bras multiples, mais pour ceux ci, la croissance s'est produite depuis la base comme on peut le voir dans les groupes appelés " pavos reales " (paons) et " l'Alba " (l'aube).

La rocaille

A l'autre bout du tunnel des infants se trouve un bassin contenant des plantes aquatiques. Aux alentours, il y a une belle collection de cactus et plantes grasses propres aux régions sèche de notre planète. Elles sont actuellement l'une des plus grandes attraction du jardin.

Palmiers Dedicasses

On peut voir durant la promenade à travers le jardin quelques palmiers avec des noms affichés à la moitié du tronc. Il s'agit de palmiers qui, au cours de l'histoire, ont été dédié à différentes personnalités qui ont visité le jardin. Pour mériter cette distinction, il est nécessaire que la dite personne ait un lien très spécifique avec le jardin, avec la ville d'ELCHE ou qu'elle se soit distinguée par ses actes pour le bien de l'Espagne ou de l'humanité.

Depuis 1894, très peu de personnes ont été digne se cet honneur. Les derniers sont SS .MM. Les rois d'Espagne, et Arthur Rubinstein. Le jardin du curé, bien qu'il soit une propriété privée, a reçu le titre de Jardin Artistique National en 1943.

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