nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnMaurice Rollinat et sa famille
Sa famille CC CCCParis fin de siècle CCCCCCEn Berry NNNNNNBibliographieBBBBBNous écrire
Pour en savoir plus ccccccSa Musique
Le grand-père et le père
Jean-Baptiste Silvain (17745-1839), descendant dune famille de notable dArgenton-sur-Creuse, est« monté » à Châteauroux pour y implanter son cabinet davocat. Il eut douze enfants.George Sand en a laissé ce portrait : » un homme fou de poésie et pas mal fou lui-même, mangeant sa fortune sans sen apercevoir, buvant sec, folâtrant avec la jeunesse, enthousiaste de toutes les choses de lart ».
Son fils aîné, François (1806-1867), prit la succession de son père à Châteauroux. Porté vers le romantisme libéral, il devait devenir lami de George Sand, qui lappelait son « Pylade ». Adjoint au maire de Châteauroux, François Rollinat fut représentant du peuple à lAssemblée Constituant de 1848, réélu en 1849 à lAssemblée Législative. Lavènement de lEmpire le contraignit à une retraite désenchantée.
George Sand :
« Homme dimagination et de sentiment, lui aussi artiste comme son père, mais philosophe plus sérieux, François a, dès lâge de vingt-deux ans, absorbé sa vie, sa volonté, ses forces, dans laride travail de la procédure pour faire honneur à tous ses engagements et mener à bien lexistence de sa mère et de onze frères et surs. Ce quil a souffert de cette abnégation, de ce dégoût dune profession quil na jamais aimé, et où le succès de son talent na jamais pu réussir à le griser, de cette vie étroite, refoulée, assujettie, des tracasseries du présent, des inquiétudes de lavenir, du ver rongeur de la dette sacrée, nul ne sen est douté, quoique le souci et la fatigue laient écrit sur sa figure assombrie et préoccupée. Lourd et distrait à SQlhabitude, Rollinat ne se révèle que par éclairs, mais alors cest lesprit le plus net, le QQtact le xxxplus sûr, la pénétration la plus subtile, et quand, il est retiré et bien caché dans QQlintimité, quand son cur satisfait ou soulagé permet à son esprit de s égayer, cest b bxxle fantaisiste le plus inouï, et je ne connais rien de désopilant comme ce passage cccsubit Qdune gravité presque lugubre à une verve presque délirant. Mais tout ce que vvvje raconte Qlà ne dit pas et ne saurait dire les trésors dexquise bonté, de candeur vvvgénéreuse et de Qhaute sagesse que renferme, à linsu delle-même, cette âme vvvdélite. Je sus lapprécier Qà première vue, et cest par là que jai été digne dune vvvamitié que je place au nombre Qdes plus précieuses bénédictions de ma destinée. vvv[ ] Avec lui et pour lui, je fis le code de la véritable et saine amitié, dune amitié à la bbMontaigne, toute de choix, délection et de perfection. Cela ressembla dabord à une convention romanesque, et cela a duré vingt-cinq ans, sans que la sainte cousture des âmes se soit relâchée un seul instant, sans quun doute ait effleuré la foi absolue que nous avons lun dans lautre, sans quune exigence, une préoccupation personnelle aient rappelé à lun ou à lautre quil était un être àpart, une existence différente de lâme unique en deux personnes. »
Parmi ses frères et surs, on peut citer : Charles (1810-1877), surnommé bengali à cause de sa belle voix, qui fut percepteur en Russie et vécu de traduction ; Charles-Jean-Baptiste (1814-1866) qui fut missionnaire ; François-Paul-Emile (1815-1837) qui fut militaire ; Marie-Louise (1818-1890), surnommée Tempest, qui fut institutrice de Solange à Nohant en 1837, mais qui sentendit mal avec George Sand.
Sa famille CC CCCParis fin de siècle CCCCCCEn Berry NNNNNNBibliographieBBBBBNous écrire
Pour en savoir plus ccccccSa Musique