Samedi 25 juillet Concert des Rolling Stones


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picto Jean-Louis AUBERT (41s français)  

Les Stones défient le temps !
Interview de Jean-Louis AUBERT (son)

photo KIPA


Si certains pensaient que les « Papys » du Rock n’avaient plus que l’image surannée de leur glorieux passé à offrir à leurs fans, ils ont du ravaler leur langue ce samedi 25 juillet à Saint-Denis après le premier concert jamais donné dans l’arène.

Lorsque Mick Jagger se présente sur la scène géante de 52 mètres de large, vêtu d’un blouson de cuir sur un tee-shirt jaune, les 80.000 spectateurs du Stade de France lui font une ovation monstre et accompagnent de la voix et des mains le leader charismatique des Stones qui attaque d’emblée le légendaire « Satisfaction ». Deux heures et demie durant le groupe anglais va égrener les succès qui font sa gloire depuis plus de trente cinq ans.

Alors que la nuit est tombée sur l’ellipse du vaisseau, Jagger qui connaît la musique et son public, s’adresse dans un français parfait à la foule idolâtre « Je suis fier d’être dans le stade des Champions du monde ». Le délire redouble et de la pelouse (30.000 spectateurs) aux loges et jusque en haut de la tribune sud en face des héros, la clameur lui répond dans l’instant « On est les champions ».

Le spectacle est magique relayé par l’écran ovale géant qui domine la scène. Les Rolling Stones enchaînent avec malice le rock pur et les balades de Keith Richards plus vert que jamais, les solos de saxo de Bobby Keys, ou les coups de baton de Charlie. Mick présente sa choriste « timide » selon ses dires, mais qui n’hésite pas à charmer de façon très sexy et tour à tour chacun des membres du groupe.

Et à l’issue du séisme « stonien » qui a secoué le Stade de France, une passerelle de science-fiction surgit de la scène, enjambe la marée humaine en transes, et amène les artistes jusque à une plate forme au centre de la pelouse. Le Stade de France acclame ses stars. A Saint-Denis les chantres du Rock ont « royalement » inauguré la toute nouvelle plus « grande salle de concert de l’hexagone ».

Philippe Verneaux


photo KIPA photo KIPA



Interview de Jean-Louis AUBERT, avant sa première partie des Stones au Stade de France (Photo Stade de France)

Après votre premier concert en 1982 avec les Stones, et à quelques heures de votre première ce soir au Stade de France, quel est votre sentiment ?

J’ai envie de passer une bonne soirée avec eux, de faire une grande fête, d’être la cerise sur leur gâteau. J’ai repéré les lieux hier, et je trouve ça un peu petit ! ! ! Non il est très bien conçu, et sa forme architecturale le rend, malgré sa taille réelle, très humain. Johnny Hallyday, comme les Stones, sont des géants, moi je suis là comme une petite souris. Je me faufile pour m’amuser !



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