POINTS BLANCS
C’est la plus connue et la plus répandue des maladies.
Le protozoaire responsable (Ichthyophthirius multifilis) profite de toutes
les occasions pour s’installer sur les poissons (baisse de température,
pollution, stress, mauvaise qualité de l’eau, apparition d’une autre
maladie, etc.) ; il faut dire aussi qu’il se trouve en permanence dans toutes
les eaux, prêt à attaquer à la moindre faiblesse.
Avant l’apparition des fameux petits points blancs, sur les nageoires d’abord,
puis sur le corps ensuite, on devine cette attaque à l’attitude du poisson
qui cherche à se frotter contre le décor.
Le cycle de reproduction du protozoaire est de trois jours à 25°c. Il se
laisse alors tomber au fond pour s’enkyster et se multiplier. A l’éclosion,
il se trouve multiplié par plus de cent et ces nouveaux parasites partent à la
recherche d’un poisson.
On comprend donc mieux qu’à ce second stade, il devient difficile de
guérir des poissons affaiblis et de nouveau assaillis par la deuxième
génération.
La meilleures méthode de guérison est de monter la température aux
environs de 30°c, de façon à accélérer le cycle du parasite et éliminer,
avec les médicaments appropriés, sa descendance.
Mais la méthode suprême est sans contestation la prévention qui veut que l’on
place en quarantaine tout nouvel arrivant afin de l’examiner et de le traiter
seul s’il développe la maladie.
En tout état de cause, il faudra toujours acclimater le poisson en douceur,
de préférence le soir, après avoir nourri les autres et en lui fournissant
plusieurs cachettes possibles.